Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation 3/3

Le contrat d’apprentissage est destiné principalement aux jeunes de 16 à 29 ans révolus (ou sans limite d’âge pour les personnes en situation de handicap). Il a pour objectif d’acquérir un diplôme ou un titre professionnel, en alternant des périodes de formation en centre de formation d’apprentis (CFA) et des périodes de travail en entreprise. La durée du contrat varie généralement entre 1 et 3 ans, en fonction du niveau de qualification visé. Ce type de contrat est majoritairement axé sur l’acquisition de compétences techniques.
Le contrat de professionnalisation, quant à lui, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats. Il vise à favoriser l’acquisition d’une qualification professionnelle et l’insertion ou la réinsertion professionnelle.

Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation 2/3

Le Contrat de professionnalisation a vocation qualifiante et encadre ainsi une formation permettant d’acquérir une qualification professionnelle reconnue validée soit par un diplôme ou titre inscrit au RNCP, par un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) ou une certification reconnue par une convention collective nationale de branche.
La formation en contrat de professionnalisation doit obligatoirement être validée par l’obtention d’un titre ou d’une qualification reconnue, soit :
Un diplôme d’État du secondaire (niveau I) à l’enseignement supérieur (niveau V) : CAP, Bac pro, BTS, DUT, licence, master,…
Un certificat de qualification professionnelle (CQP) inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) de branche ou interbranches
Une qualification reconnue dans la classification d’une CCN de branche.

Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation 1/3

À l’origine, dans le cadre de la formation initiale, le contrat d’apprentissage était destiné en priorité à des jeunes apprentis en formation par des maîtres d’apprentissage dotés de compétences professionnelles reconnues.
Du fait des réformes successives, notamment celles contenues dans la loi « Avenir professionnel », les conditions d’accès à l’apprentissage ont été profondément élargies.